Le Réseau Ouest Africain des Céréaliers (ROAC) a organisé le 30 juin 2018 à l’Hôtel GOLDEN TULIP à Cotonou au Bénin un atelier bilan final du Projet « Appui au renforcement des capacités des OPA pour la mise en œuvre de l’ECOWAP/PDDAA » pour le ROAC dans le cadre du Programme d’Appui à la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle en Afrique de l’Ouest (PASANAO). L’atelier a regroupé le Secrétariat Exécutif du ROAC, les membres du Bureau Exécutif, des représentants de l’Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation (ARAA), soit environ une dizaine de participants.
En effet, la CEDEAO dans le cadre du Programme d’Appui à la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle en Afrique de l’Ouest (PASANAO), géré par l’ARAA, a accordé au ROAC une subvention sur financement de l’Agence Française de Développement (AFD).
L’objectif global du projet PASANAO du ROAC est de renforcer les capacités du réseau pour une meilleure contribution à la mise en œuvre de l’ECOWAP (politique agricole de la CEDEAO) ; concevoir et valider un plan d’actions pour le ROAC et d’appuyer le fonctionnement du ROAC notamment la mise en place d’un secrétariat exécutif fonctionnel.
Au terme des trois années de la mise en œuvre du projet, le ROAC a donc tenu un atelier bilan dans le but de partager les résultats du projet pour en tirer les enseignements et leçons nécessaires pouvant aider à peaufiner les moyens et stratégies à mettre en œuvre pour garantir la durabilité des acquis obtenus.
L’objectif global de l’atelier était de faire le bilan de la mise en œuvre des activités du projet PASANAO pour améliorer la capacité de gestion et de mise en œuvre des projets par le ROAC.
De façon spécifique, il s’est agi de : i) analyser les forces et les faiblesses dans le processus de mise en œuvre du projet, ii) identifier les différents points d’achoppement, iii) proposer des mesures correctives pour le futur et élaborer en perspective un plan de travail et une stratégie de mobilisation des ressources en vue de pérenniser les acquis du projet.
Au programme de cette rencontre, une présentation des réalisations du projet PASANAO pour le ROAC, l’identification des enseignements clés de la gestion du projet, l’identification des points forts et des points faibles dans le processus d’exécution des activités du projet et une revue des points essentiels du rapport d’Audit.
Entre autres points forts du projet, on retient l’opérationnalisation du Secrétariat, une large vision sur le domaine du secteur agricole dans l’espace sous régional et le réseautage avec les autres organisations sous-régionales (RBM, ROPPA, APESS), l’établissement du ROAC au Togo et sa reconnaissance officielle.
L’atelier a également permis de faire des recommandations aussi bien à l’endroit de l’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation (ARAA) que du Réseau Ouest Africain des Céréaliers (ROAC).
Au nombre des recommandations faites à ARAA, on note le renforcement et l’accompagnement du ROAC à avoir accès aux marchés institutionnels (information sensibilisation), le renforcement du partenariat avec le ROAC dans le cadre de la réserve régionale de sécurité alimentaire.
Au ROAC, il a été demandé de renforcer les liens avec les autorités politiques au plan national, de veiller à formuler correctement les contrats du personnel et de solliciter l’appui d’un spécialiste au cas échéant.
Le Réseau Ouest Africain des Céréaliers (ROAC) est un réseau régional des acteurs céréaliers de huit (8) pays sur quinze (15) de l’Afrique de l’Ouest, créé le 20 mars 2013 à Lomé lors d’une Assemblée Générale Constitutive en présence des plus hautes autorités du Togo, de la CEDEAO et des Partenaires Techniques et Financiers. Ce sont les Comités Interprofessionnels des Céréaliers (CIC) de ces pays qui sont membres du réseau. Le maïs, le mil, le sorgho et le riz sont les principales céréales couvertes par les actions du ROAC. Le ROAC regroupe actuellement le Benin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. En tant que institution régionale menée par le secteur privé, il a pour mission de faciliter la création d’un environnement favorable au libre échange des céréales en Afrique de l’Ouest et de promouvoir un commerce structuré pour le bénéfice optimum des acteurs.
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