céréaliers suffisants, un Evènement spécifique, l’épidémie du coronavirus « covid-19 » qui est apparu au mois passé s’est amplifié et a eu des implications sur le fonctionnement des marchés. Un peu partout en Afrique de l’Ouest cette pandémie a amené beaucoup d’Etat à décréter des mesures telles que : le confinement, les cordons sanitaires, le verrouillage des villes et des marchés. Cette situation a eu pour corolaire l’accroissement de la demande alors que les marchés ont été faiblement approvisionnés. A cela il faut ajouter le stockage opéré par certains acteurs céréaliers. En conséquence sur beaucoup de marchés les prix ont été à la hausse même si des stabilités ont été aussi observées. Les tendances par pays et par filière se présentent comme suit :
Pour le riz : Des hausses de prix ont été observées sur les marchés de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Niger et du Nigéria. Au même moment la tendance était plutôt à la stabilité sur les marchés du Sénégal, de la Guinée, du Mali, du Burkina-Faso, du Togo et du Bénin,
Pour le maïs : Au cours de ce mois de Mars 2020, 6 pays ont enregistrés des hausses de prix sur leurs marchés. Il s’agit de la Guinée, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Burkina-Faso, du Ghana, du Togo. Seuls 4 pays à savoir le Sénégal, le Bénin, le Niger et le Nigéria ont observés des stabilités sur leurs marchés,
Pour le mil : La tendance a été à la hausse des prix sur la majorité des marchés des principaux pays producteurs. Il s’agit du Sénégal, du Mali, du Burkina, du Niger et du Ghana. La stabilité a été observée dans l’ensemble des autres marchés (Guinée, Côte d’Ivoire, Togo, Bénin, Nigéria)
Pour le sorgho : Des hausses de prix ont été perceptibles sur les marchés du Mali, du Burkina, du Niger. Par contre ce sont des stabilités de prix qui ont été observées au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Togo, au Bénin et au Nigéria