Au cours de ce mois de Mai 2019, avec l’arrivée du jeûne musulman, les activités commerciales ont connu un regain d’engouement. Les bonnes productions de riz et de maïs enregistrées aussi bien au niveau de la région Ouest-Africaine qu’au plan international permettent pour le moment de bien alimenter les marchés et de provoquer une stabilité des prix face à la bonne demande. Pour le mil et le sorgho par contre, la forte demande à la fois des consommateurs, des stockeurs et des acheteurs institutionnels a commencé à provoquer de légères hausses sur certains marchés à l’instar du Niger mais la tendance n’est encore généralisée sur l’ensemble des marchés. Par pays et par spéculation, la tendance est la suivante :
Pour le riz : La tendance a été à la stabilité des prix sur les marchés de 8 pays à savoir le Sénégal, la Guinée, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Burkina-Faso, le Ghana, le Togo, le Bénin. Seul le Niger a observé des baisses de prix sur ses marchés.
Pour le maïs : Mis à part le Burkina-Faso où des baisses de prix ont été enregistrées et le Niger où la tendance était à la hausse, au niveau de l’ensemble des 7 autres pays suivis à savoir le Sénégal, La Guinée, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Ghana , le Togo et le Bénin, la tendance était à la stabilité des prix en comparaison au mois passé.
Pour le mil : La hausse des prix au cours de ce mois de mai 2019 a commencé à être visible sur les marchés du Niger et du Burkina-Faso alors que la tendance sur les marchés des 7 autres pays suivis était à la stabilité. Il s’agit du Sénégal, de la Guinée du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo, et du Bénin.
Pour le sorgho : La tendance a été à la stabilité des prix sur la quasi-totalité des marchés suivis. En effet, 7 pays suivis à savoir le Sénégal, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Burkina-Faso, le Ghana, le Togo, le Bénin ont enregistré des prix stables tandis que seul le Niger a observé une hausse de prix sur ses marchés