La situation du marché en bref :
Au cours de ce mois de Novembre, les marchés ont continué à être bien approvisionnés en nouvelles céréales, toute chose qui a entraîné une stabilité ou une baisse des prix. Une plutôt bonne production de la campagne agricole en cours a été confirmée par le Réseau de Prévention des Crises alimentaires qui s’est réuni au cours de ce mois de Novembre 2017. Ce réseau a en effet estimé la production céréalière prévisionnelle pour la campagne 2017/2018 à 68,3 million de tonnes soit un croît annuel 4% en référence à la période 2005-2017. Par marché, la situation est la suivante :
Pour le riz : En Novembre, à l’exception de la Côte d’Ivoire, la tendance a été à la stabilité voire à une légère baisse de prix sur les marchés d’Afrique de l’Ouest suivis. Les stabilités ont été observées au Bénin, au Togo, au Niger, au Burkina-Faso, au Mali et au Niger tandis que les légères baisses ont été observées au Ghana et au Sénégal. En Côte d’Ivoire, on a assisté exceptionnellement à une légère augmentation des prix en raison d’une faible mise en marché malgré de bonnes disponibilités.
Pour le maïs : Les prix pratiqués ont diminué dans les trois pays sahéliens où ils étaient encore élevés : Sénégal, Mali, Burkina Faso, et Niger. Ils sont par contre restés stables dans les pays côtiers où ils étaient déjà plus bas grâce aux récoltes de 1er cycle des zones forestières.
Pour le mil : la production de mil pour la récolte en cours semble acceptable et les quantités mises sur le marché permettent pour le moment de stabiliser les prix sur la quasi-totalité des marchés suivis. Signalons que pour les 8 pays suivis, seul le Sénégal a enregistré une légère baisse de prix. La tendance est à la stabilité sur les marchés des 7 autres pays d’Afrique de l’Ouest suivis (Bénin, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire, Niger, Burkina-Faso, Mali)
Pour le sorgho : Au cours de ce mois de Novembre, 7 pays sur les 8 suivis ont enregistrés des stabilités de prix. Il s’agit du Bénin, du Ghana, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Burkina-Faso, du Mali et du Sénégal. Seul le Togo a connu une légère baisse de prix sur ses marchés