Au cours de ce mois de Mai 2020, les mesures prises par les gouvernements en vue de contenir la pandémie du coronavirus ont été amoindries. Cette situation a favorisé mieux qu’au mois passé un meilleur approvisionnement des marchés. Le mois a coïncidé aussi avec la période du jeûne musulman où la demande en produits céréaliers a connu un accroissement. A cela il faut ajouter les achats institutionnels de la part des organismes étatiques qui contribuent également à accroître la demande. Mais, grâce à la bonne offre, les prix sont restés stables notamment pour le riz et le maïs. Par contre, pour le mil et le sorgho qui sont des produits très prisés pendant cette période, la baisse de l’offre a occasionné quelques hausses de prix en l’occurrence sur les marchés des principaux pays producteurs. Mais, la tendance de hausse n’est pas encore généralisée sur tous les marchés des principaux pays producteurs.
Par filière et par pays, la tendance est la suivante :
Pour le riz : La tendance a été à la stabilité sur les marchés de la majorité des pays suivis (Sénégal, Guinée, Ghana, Togo, Bénin, Niger). Seuls la Côte d’Ivoire et le Burkina enregistrent une légère hausse de prix
Pour le maïs : Mis à part le Sénégal, le Burkina, le Bénin et le Niger qui ont enregistré de légères hausses de prix sur leurs marchés, la tendance a été à la stabilité sur les marchés de l’ensemble des autres pays suivis à savoir la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Ghana, et le Togo;
Pour le mil : Pendant que de légères hausses de prix s’observaient sur les marchés du Burkina et du Niger, ce sont des stabilités qui avaient été notées sur les marchés du Sénégal, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo et du Bénin
Pour le sorgho : Alors que la tendance était à la stabilité sur les marchés du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo et du Bénin, ce sont de légères hausses qui avaient notées au Burkina et au Niger