La situation du marché en bref :
Au cours de ce mois d’Août 2018, la période de soudure qui s’est installé un peu partout dans les pays d’Afrique de l’Ouest se déroule sans grande difficulté.
Aussi, les conditions climatiques ont permis d’assurer un bon développement végétatif des cultures céréalières. Dans la grande majorité des pays, les perspectives de récolte s’annoncent très bonnes même si des attaques d’insectes (criquets et chenilles) sont signalées dans quelques pays à l’instar du Niger et du Bénin.
Pour le Riz : En Côte d’Ivoire et au Niger de légères hausses de prix ont été observées pour le riz local qui se fait rare mais les prix du riz importé sont stables. Dans les autres pays, riz local comme riz importé ont des prix stables.
Pour le Maïs : le Mali, le Burkina, le Ghana et le Togo ont observées une stabilité de prix sur leurs marchés. La tendance a été à une légère hausse au Sénégal où les stocks paysans s’épuisent et en Côte d’Ivoire où il semble que la petite campagne n’a pas été suffisante pour satisfaire la demande des éleveurs nationaux. Seul le Bénin, où la petite campagne semble avoir très bien donné, a enregistré une forte baisse de prix sur ses marchés. Cette baisse a influencé les prix au Niger où le prix du maïs et stable ou en légère baisse selon les villes.
Pour le Mil : La tendance des prix a été à la stabilité sur la quasi-totalité des pays surveillés à l’exception du Sénégal où une légère hausse a été enregistrée mais où les prix restent toujours plus bas que dans les autres pays sahéliens. Au Niger, les prix ont légèrement chuté du fait des ventes à prix sociaux et des déstockages à l’approche des récoltes précoces qui vont commencer en septembre.
Pour le Sorgho : Au Burkina-Faso, les prix sont en légère hausse du fait de la baisse des stocks et de la demande soutenue pendant la Tabaski, par contre au Mali, les prix sont en légère baisse à Sikasso du fait des déstockages qui s’accélèrent. Dans le reste de la sous-région les prix sont relativement stables.