La note de conjoncture économique N°1 sur le sous-secteur céréalier en Afrique de l’ouest a été validée ce jeudi 15 février 2018, à Lomé, au cours d’une rencontre organisée par le Réseau Ouest Africain des Céréaliers (ROAC) avec l’appui financier de l’Alliance Globale pour la Révolution Verte en Afrique (AGRA).
Ce premier numéro de la note de conjoncture du sous-secteur céréalier présente une synthèse globale des producteurs céréaliers dans la sous-région ouest africaine, les tendances climatiques (Meteo, Agrhymet, Cilss) et les analyses des marchés de riz, de mais, de mil et de sorgho.
Des apports, contributions et amendements des participants des acteurs concernés, ont permis la validation de ce document de huit (8) pages qui se veut un outil d’informations actualisées, fiables, complètes et neutres que le ROAC se propose de mettre à la disposition des acteurs céréaliers dans l’espace sous régional pour la gestion efficace de leur affaire.
Selon le Secrétaire Exécutif du ROAC, M. Moïse Koffi DJADE, « le ROAC s’emploie depuis près de deux (02) ans à publier mensuellement à travers son Système d’Information de Marchés, le bulletin d’analyse économique ‘’Les Céréaliers‘’ qui utilise une approche innovante d’intelligence économique basée sur la triangulation des informations provenant à la fois des acteurs céréaliers eux-mêmes (les producteurs, les transformateurs et les commerçants), des institutions publiques de gestion des statistiques agricoles, et des organisations privées nationales ou internationales (…). A travers les enquêtes d’évaluations auprès des acteurs recevant et utilisant régulièrement le bulletin mensuel du ROAC, il est ressenti la nécessité de proposer aussi une note de conjoncture économique analysant les tendances du sous-secteur céréalier de l’Afrique de l’Ouest à ces différents acteurs. C’est la raison d’être de ce tout premier numéro de la note de conjoncture économique du ROAC sur le sous-secteur céréalier en Afrique de l’Ouest », a-t-il expliqué.
D’après M. Moïse Koffi DJADE, pour que le commerce structuré des céréales fonctionne, les acteurs ont besoin d’informations fiables, utiles et d’un environnement politique favorable, conducteur qui unifie les règles du jeu et qui permettent aux forces du marché de l’offre et de la demande de soutenir un processus transparent de fixation des prix. « Cette note de conjoncture présente sans nul doute un avantage énorme pour toutes les parties en présence car elle permettra aux différents acteurs de mieux gérer le risque prix dans les filières maïs, riz, mil et sorgho en Afrique de l’Ouest », rassure-t-il.
La note de conjoncture du ROAC contribuera à aider les acteurs céréaliers dans leurs activités. Des institutions œuvrant pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle y trouveront des éléments d’analyse pouvant contribuer à l’atteinte de leurs objectifs respectifs.
Il faut souligner que cette première note de conjoncture a été élaborée en fin d’année dernière suivant une approche participative.
Le Réseau Ouest Africain des Céréaliers (ROAC) est une organisation regroupant les comités interprofessionnels des céréales de 09 pays de la sous-région ouest africaine (Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Mali, Niger, Sénégal et Togo). Ces comités regroupent les familles d’acteurs des chaines de valeurs céréalières notamment les producteurs, les transformateurs et les commerçants. Créé en 2013 par les acteurs eux-mêmes avec le soutien de l’USAID et de la CEDEAO, ce réseau travaille sur les filières maïs, le riz, mil et sorgho. Il a pour mission de faciliter la création d’un environnement favorable au libre échange des céréales et de promouvoir un commerce structure des céréales en Afrique de l’Ouest.
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